Sous la majestueuse verrière du Grand Palais, baignée de lumière et d’énergie créative, Art Basel Paris 2025 a une fois de plus confirmé ce que l’on savait déjà : Paris est redevenue le cœur battant de l’art mondial.
Entre effervescence intellectuelle, glamour discret et audace visuelle, la ville s’est métamorphosée, le temps de quelques jours, en un véritable musée vivant.
Le souffle d’une ville qui inspire le monde
Si Bâle et Miami restent des piliers de la scène artistique internationale, Paris y a ajouté cette touche indéfinissable — un mélange d’élégance, de liberté et de désinvolture.
Pour cette deuxième édition, la foire a rassemblé 206 galeries de 41 pays, dont 65 françaises, venues exposer plus de 4 000 œuvres. Sous le regard émerveillé de 73 000 visiteurs, collectionneurs, curateurs, journalistes et passionnés se sont croisés dans les allées, portés par la curiosité et le désir de découvrir.

Un dialogue entre hier et demain
Paris a toujours été la ville où se rencontrent les siècles. Et Art Basel Paris 2025 en a été le miroir parfait.
Dans les trois grands secteurs de la foire — Galleries, Premise et Emergence — les visiteurs ont pu admirer des maîtres tels que Degas, Rubens, Oppenheim ou Man Ray, face à des signatures contemporaines comme Ai Weiwei, Latifa Echakhch ou Otobong Nkanga.
L’équilibre est subtil : un pont entre les héritages du passé et les audaces d’aujourd’hui.
Les jeunes talents ont également trouvé leur place. Dans la section Emergence, l’énergie était palpable : les œuvres de Ash Love, Precious Okoyomon ou Monia Ben Hamouda témoignaient d’une génération sans frontières, qui s’affranchit des codes et explore la matérialité du monde avec sensibilité et poésie.
Un rayonnement au-delà des murs
Mais la magie d’Art Basel Paris ne se limite pas à ses stands.
À travers le Programme Public, soutenu par Miu Miu, l’art s’est échappé du Grand Palais pour investir neuf lieux emblématiques de la capitale. Des installations en plein air, des performances, des œuvres monumentales : un véritable parcours à ciel ouvert qui a transformé Paris en galerie vivante.
Et parce que Paris sait conjuguer l’art et le style avec une aisance unique, le réalisateur Loïc Prigent a imaginé Oh La La!, une série de capsules à la fois drôles, piquantes et légères, célébrant le chic et l’impertinence à la française.

Un carrefour d’influences et d’émotions
Sous la direction de Clément Delépine, la foire a trouvé son identité : celle d’un Paris cosmopolite et inspirant, ancré dans la tradition mais tourné vers l’avenir.
Parmi les visiteurs, on reconnaissait Emmanuel et Brigitte Macron, la ministre de la Culture Rachida Dati, mais aussi de nombreux collectionneurs internationaux et figures du design, de la mode et du cinéma.
Cette convergence de mondes — de la haute couture à la photographie, du street art au design contemporain — a donné à l’événement une allure de rendez-vous global de la création.
L’art comme art de vivre
Ce qu’Art Basel Paris 2025 révèle surtout, c’est la manière dont l’art s’invite désormais dans toutes les dimensions du lifestyle. Les galeries deviennent des lieux de rencontre, les œuvres dialoguent avec la gastronomie, la mode ou l’architecture, et la ville tout entière devient décor.
Dans cette capitale où le passé inspire toujours le futur, Art Basel n’est pas seulement une foire — c’est une expérience sensorielle et culturelle. Un hommage vibrant à la créativité sous toutes ses formes, à cette énergie parisienne capable de lier beauté, émotion et pensée.
Paris ne se contente pas d’accueillir l’art : elle le vit, le respire, le réinvente. Et, en 2025 plus que jamais, elle rappelle au monde qu’ici, l’art n’est pas un luxe — c’est un art de vivre.

