Le designer franco-brésilien Arthur Aquino a dévoilé, le 5 juin dernier, à l’occasion de l’Année du Brésil en France, une première collection élégante, audacieuse et symbolique.
À la Galerie Mona Lisa, un défilé inspiré des divinités afro-brésiliennes
C’est au sein du célèbre 7ᵉ arrondissement, dans le cadre prestigieux de la Galerie Mona Lisa, qu’Arthur Aquino a décidé de présenter sa toute première collection. Inspirée par les divinités afro-brésiliennes, cette collection intitulée ORIXÁS est pensée comme une évocation contemporaine des forces spirituelles. Ainsi, les tissus deviennent langage et les coupes, des invocations. Des références puissantes à la cosmogonie afro-brésilienne traversent l’ensemble du défilé.
À travers ce dernier, le designer évoque la déesse des tempêtes et du vent Iansã, Oxumaré, le serpent arc-en-ciel incarnant le lien entre ciel et terre, la mère des eaux Yemanjá, ainsi qu’Ossaim, maître de la nature et de la guérison. Lors de ce défilé prometteur et d’une rare élégance, la mode est devenue un espace sacré où spiritualité et narration s’allient à merveille.
La quête de la veste parfaite
Ce qui distingue la Maison Arthur Aquino, dès son lancement, c’est sa vision claire, affirmée, presque obsessionnelle : proposer la veste parfaite. Selon le créateur, cette pièce intemporelle de nos dressings doit pouvoir s’adapter à chaque morphologie, chaque personnalité, chaque expression de soi. Lors de ce premier défilé, des vestes structurées, fluides ou plus amples ont été présentées. De véritables créations singulières et audacieuses, tant par le choix des coloris que par la méticuleuse sélection des matières et des coupes. Pensées pour les corps féminins comme masculins, les vestes sont proposées du 34 au 50, sans compromis sur l’élégance ni le confort.


Des références divines au cœur de la création
Les références aux divinités spirituelles sont omniprésentes. Un choix évident pour le créateur, qui affirme : « Je ne pouvais pas lancer une maison sans me reconnecter à mes racines profondes, sans affirmer d’où je viens. ». Cette connexion se traduit dans chaque pièce : la fluidité des tissus évoque les mouvements des eaux sacrées de Yemanjá, tandis que les coupes dynamiques et aériennes rappellent la puissance du vent porté par Iansã.
Une nouvelle maison de mode engagée, à la croisée des cultures et qui n’a pas fini de nous émerveiller.

Informations complémentaires :
Instagram : https://www.instagram.com/maisonarthuraquino/?hl=fr
Adresse : 10 Rue de Saint-Simon, 75007 Paris
Written by Nina Aldeia